De tout temps, l'être humain a dû lutter. L'Histoire, la mythologie, les religions, l'inconscient collectif de toutes les cultures du monde sont remplis de ces combats héroïques opposant l'Homme à l'adversité. L'humanité s'est construite sur une succession d'affrontements violents, au cours desquels l'Homme a souvent fait preuve, non sans efficacité, de ces deux aptitudes paradoxales qui le caractérisent : l'intelligence et la bestialité. Depuis l'aube de l'humanité avec la chasse à l'aurochs, jusqu'à la sublimation fictionnelle du perpétuel combat moral du bien contre le mal, dont la représentation la plus aboutie demeure sans conteste le duel de Luke Skywalker et Dark Vador, en passant par ce gros débile de Goliath même pas foutu de ratatiner le frêle David (inventeur du lance-pierre), l'Homme lutte pour sa survie dans un monde hostile.

Parmi ces grands combats qui remettent encore et toujours en question l'Humanité, qui obligent l'être humain à renouer avec ses lointains instincts sauvages et violents pour le salut de son prochain ou pour sauver ses miches, il en est un, entre les glorieuses guerres d'antan des vrais croyants contre les méchants hérétiques, la compétition footballistique et la lutte du monde libre contre ses ennemis d'hier et d'aujourd'hui (principalement communistes, nazistes, islamistes et alpinistes), il en est un, disais-je tout en réalisant l'urgente nécessité de trouver une fin à cette phrase qui restera sans nul doute dans les annales de la littérature, il en est un qui symbolise avec une extrême justesse l'essence et la beauté de cette constance humaine dans la castagne :

l'éternel et sanglant affrontement de l'Homme et du Moustique.