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jeudi 23 août 2007

Les mouettes de Dublin

Dublin. Voyage boulot. Un boulot chiant, une ville intéressante. Les cris des mouettes. Bêtement, je n'avais pas réalisé que Dublin était au bord de la mer. Le cri des mouettes c'est un son très moche, mais ça fait un peu sauvage, libre, naturel, tout ça.

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mardi 19 juin 2007

Un bel orage

Enfin ! Après une fin de journée de plus en plus pesante, ça y est ! ça pète, ça explose, ça éclate, ça cogne, ça tonne, ça tape, ça crache, ça frappe, ça crache, ça tombe, ça gicle, ça déchire ! ça s'échappe, ça se libère, ça se vide, ça s'exprime... Ah, ça fait du bien...

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lundi 28 mai 2007

Tourner en rond

L'autre jour j'ai fait un cauchemar qui me trotte encore dans la tête. Il faut dire que je me souviens rarement de mes rêves. En fait je me rappelle seulement la fin. Je suis au volant d'une voiture, à l'arrêt, près d'un grand bâtiment gris. Il pleut, il fait sombre, il n'y a personne. Je suis stationné sur un petit parking près d'une pente boisée assez raide. Mon père apparaît au coin du bâtiment, assez loin car le bâtiment est long. Il vient vers la voiture, en trottinant un peu à cause de la pluie. Je suis énervé, quelque chose cloche. Je démarre, assez rageusement, pour aller à sa rencontre car il ne va pas très vite. Je suppose que je dois l'emmener quelque part ensuite. Sans que je ne puisse rien y faire, la voiture s'emballe et se met à tourner en rond, comme si le frein à main était mis et que l'accélérateur était bloqué à fond en même temps (enfin j'imagine que ça ressemble à ça). Donc elle fait quelques cercles hasardeux en dérapant, très vite, je n'ai aucun contrôle. Mon père s'est arrêté (il ne comprend pas sans doute ?). La voiture dérape et se met à dévaler la pente, je ne peux pas la stopper. Elle plonge finalement dans une sorte de marécage, s'enfonce, l'eau sale et froide s'engouffre. Je me noie dans l'impuissance. Fin.

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vendredi 23 mars 2007

Besoin (vital) de solitude

On est trois dans un bureau pour deux, et en plus on ne peut pas déplacer le mobilier. Bien entendu j'ai droit à la plus mauvaise place, étant le dernier arrivé. Penché sur mon écran, la tête dans le courant d'air et les pieds qui surchauffent collés au radiateur, j'ai connu mieux ! D'accord, j'imagine qu'il y a pire comme conditions de travail. Avec mes deux voisins de bureau on ne se parle pratiquement pas, alors qu'on passe toute la journée ensemble. On se gêne, sans doute qu'on voudrait tous un peu de solitude. En tout cas moi j'en voudrais, ô combien ! Et puis j'ai un peu honte d'oser dire ça, mais il faut bien avouer que l'un de mes collègues transpire beaucoup, c'est pas sa faute mais j'arrive pas à m'habituer à l'odeur (pas franchement agréable) de ce bureau.

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samedi 16 décembre 2006

Mon nouveau meilleur copain

Tout à l'heure j'étais sorti marcher en fumant (ou fumer en marchant, au choix). J'avais la rage, j'étais d'une humeur massacrante. J'avais envie de me battre, pas forcément pour casser la gueule à quelqu'un, peut-être juste pour me faire casser la gueule, j'en sais rien. En vrai je ne me bats jamais, d'ailleurs j'ai l'air trop gentil ou trop faible pour qu'on m'agresse. Toujours est-il que les idées que j'avais en tête n'étaient pas vraiment douces et pacifiques. Or quand je ne trouve pas le moyen de passer à autre chose, cette phase est généralement suivie de celle où je me traite de tous les noms et où je m'enfonce dans l'auto-flagellation. Mon petit numéro est plutôt bien rodé, que du bonheur.

Je l'ai vu devant moi sur le trottoir, je n'y ai pas prêté attention.

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dimanche 24 septembre 2006

Flic floc

Je l'ai même pas fait exprès, je rentrais chez moi normalement. Mais je suis bien content. Les premières gouttes m'ont tout de suite paru convaincantes, on sentait qu'elles tombaient avec détermination. J'ai sorti mon k-way : quand j'ai mon sac je trimballe presque toujours mon k-way dedans, par optimisme. Non vraiment, sans ironie : certains ont toujours leurs lunettes de soleil par optimisme, moi c'est le k-way.

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vendredi 19 mai 2006

Sous lysanxia

La magie des médocs, c'est dingue. Y a pas deux heures j'étais à gamberger sur quelques joyeuses pensées du style je préfererais être mort, et puis me voilà gentiment tranquille, serein. Sans doute que le fait d'avoir encore une fois raconté ma pauvre petite vie misérable à un inconnu au téléphone n'y est pas pour rien non plus. L'était pas franchement sympa le gars, d'ailleurs. Mais j'aime bien ça finalement qu'on m'engueule un peu pour pas me laisser mariner dans ma sauce dégueulasse. Bref, maintenant je suis cool, comme on dit quand on est jeune.

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lundi 8 mai 2006

La pluie

J'aime la pluie. Je pourrais l'aimer rien que parce que la plupart des gens ne l'aiment pas, mais ce n'est pas pour ça. Ce n'est d'ailleurs pas si original que cela. Ce goût un peu déraisonnable, je l'ai rencontré ici ou là, chez des personnes du monde réel ou d'un autre, dans des romans par exemple. Il y a alors toujours ce petit sentiment de complicité, comme si on partageait là un tout petit morceau de sagesse inaccessible au plus grand nombre. Car le plus grand nombre qualifie de mauvais le temps lorsqu'il est à la pluie, et s'en plaint comme d'une fatalité. On lui accorde seulement comme circonstance atténuante sa nécessité à la survie des plantes en général, celle des fruits et légumes en particulier, et accessoirement celle des agriculteurs.

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