Ermo

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Mot clé - Pessimiste

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dimanche 13 mai 2007

Dimanche moche (1)

Ma mère me parle encore une fois de mon père. De son irresponsabilité, de son absence d'autonomie, et donc de la charge qu'il représente pour elle (tout cela dit de manière moins directe et plus détaillée, bien sûr). Elle s'inquiète depuis longtemps du manque d'argent, pour le moment où il faudra payer une maison de retraite à mon père. Elle calcule sa future retraite à elle, maigre.

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vendredi 20 avril 2007

Du doute, de la politique... et de la patience

Aujourd'hui, intéressons-nous un chouïa au monde extérieur. Il ne vous aura pas échappé que les élections approchent (ou alors posez-vous des questions, c'est assez grave). N'espérez pas que je commente ici les derniers rebondissements de la campagne des uns ou des autres, plein de gens le font déjà, et beaucoup mieux que je ne saurais le faire. Je n'aurai pas non plus la prétention de vous infliger des consignes de vote, rassurez-vous. Mais j'avais quand-même envie de parler de politique, c'est donc ce que je vais tenter de faire ci.

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vendredi 1 septembre 2006

Introspection

Commentaire très (trop ?) perspicace de Douda, l'autre jour : "toujours cet ermo-tic (désolé désolé désolé mais je le fais pas exprès et puis je vous emmerde mais non revenez quand même)". Dans un sens je suis ravi d'être découvert (surtout par ma chère obsédée préférée !), c'est tellement moi ça ! Oui je suis comme ça, je crains démesurément qu'on me juge négativement, tout en prétendant me foutre royalement de ce qu'on pense de moi. Je voudrais plaire à tous sans savoir quoi faire pour plaire tout court. Je voudrais être assez sûr de moi pour envoyer chier tous ceux à qui je ne plais pas, mais je suis moi-même le plus impitoyable de ces gens qui ne m'aiment pas. Je suis comme un gamin qui cherche à faire son intéressant pour épater son monde, qui serait terriblement vexé si ça ne marchait pas. Alors je tente puérilement d'enrober mes actes et mes paroles dans une bonne couche de second degré, de recul distant ou de nuances brumeuses. Je formule moi-même la critique qui me ferait mal, pour éviter que quelqu'un d'autre ne me la fasse. Résultat, plus personne ne sait ce que j'ai vraiment voulu dire ou faire, tellement je me suis caché sous un tas informe de contradictions plus ou moins complexes. Même moi je ne le sais pas... Et encore, ça c'est quand je choisis de dire quelque chose : parfois je ferme ma gueule, ce qui reste le meilleur moyen de ne pas subir de critique, mais aussi le plus sûr pour rester tout seul comme un con.

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vendredi 7 juillet 2006

Pessimiste ?

Mon lectorat préféré s'en est certainement déjà aperçu : je suis un sale pessimiste. J'ai tendance à voir le côté sombre des choses, à envisager plutôt le pire que le meilleur, à considérer tout projet ambitieux comme vraisemblablement voué là l'échec. Ce qu'il y a de bien quand on est pessimiste, c'est qu'on a souvent raison. En même temps, c'est moche, on préférerait avoir eu tort.

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