Ermo

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vendredi 26 octobre 2007

La quête et le calme

Il était une fois un guerrier. On a appris au guerrier à se battre, à faire preuve de bravoure et de courage. Le guerrier a fait ses preuves, il a pourfendu un ou deux dragons. Oh, pas des dragons trop méchants, mais des corrects quand-même, disons des dragons de taille moyenne. Le guerrier possède des armes et il sait s'en servir. Le guerrier parcourt le temps et l'espace, à la recherche de quelque chose... Que cherche-t-il ? Un nouveau dragon à terrasser ? Une ou deux veuves, quelques orphelins à défendre ? Une princesse à délivrer ? Une guerre contre des barbares envahissants ? Une justice à faire régner, une mission divine peut-être ? Non, le guerrier n'a pas de quête. Pauvre guerrier privé de quête ! Que peut-il faire ? Il erre sans but.

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mardi 19 juin 2007

Un bel orage

Enfin ! Après une fin de journée de plus en plus pesante, ça y est ! ça pète, ça explose, ça éclate, ça cogne, ça tonne, ça tape, ça crache, ça frappe, ça crache, ça tombe, ça gicle, ça déchire ! ça s'échappe, ça se libère, ça se vide, ça s'exprime... Ah, ça fait du bien...

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dimanche 20 mai 2007

Un (trop) grand week-end

Week-end de quatre jours chez moi, tranquille, aucune obligation particulière (à part quelques petites corvées normales). Je l'attendais avec impatience : pouvoir souffler un peu, essayer de m'occuper des deux ou trois choses que je veux faire depuis longtemps mais que je repousse toujours à plus tard, m'offrir quelques activités inhabituelles, rompre momentanément avec le train-train quotidien. Un répit, une parenthèse, une bouffée d'oxygène.

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vendredi 23 mars 2007

Besoin (vital) de solitude

On est trois dans un bureau pour deux, et en plus on ne peut pas déplacer le mobilier. Bien entendu j'ai droit à la plus mauvaise place, étant le dernier arrivé. Penché sur mon écran, la tête dans le courant d'air et les pieds qui surchauffent collés au radiateur, j'ai connu mieux ! D'accord, j'imagine qu'il y a pire comme conditions de travail. Avec mes deux voisins de bureau on ne se parle pratiquement pas, alors qu'on passe toute la journée ensemble. On se gêne, sans doute qu'on voudrait tous un peu de solitude. En tout cas moi j'en voudrais, ô combien ! Et puis j'ai un peu honte d'oser dire ça, mais il faut bien avouer que l'un de mes collègues transpire beaucoup, c'est pas sa faute mais j'arrive pas à m'habituer à l'odeur (pas franchement agréable) de ce bureau.

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