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Mot clé - Confiance

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vendredi 2 février 2007

Grand frère ?

Petite échappée hors de la banalité des échanges quotidiens ce soir. Petit cadeau des circonstances, instants légers chapardés au ronron habituel. Un dialogue, modeste mais vrai, l'un de ceux où l'on abandonne quelques uns de nos réflexes de défense pour se dévoiler, juste un peu. Oh, pas grand chose, rien qu'un échange sincère, juste un tout petit peu moins superficiel que d'habitude. Combien de temps, quinze ou vingt minutes, pas plus. Rien que quelques paroles sans doute vite oubliées.

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samedi 16 décembre 2006

Mon nouveau meilleur copain

Tout à l'heure j'étais sorti marcher en fumant (ou fumer en marchant, au choix). J'avais la rage, j'étais d'une humeur massacrante. J'avais envie de me battre, pas forcément pour casser la gueule à quelqu'un, peut-être juste pour me faire casser la gueule, j'en sais rien. En vrai je ne me bats jamais, d'ailleurs j'ai l'air trop gentil ou trop faible pour qu'on m'agresse. Toujours est-il que les idées que j'avais en tête n'étaient pas vraiment douces et pacifiques. Or quand je ne trouve pas le moyen de passer à autre chose, cette phase est généralement suivie de celle où je me traite de tous les noms et où je m'enfonce dans l'auto-flagellation. Mon petit numéro est plutôt bien rodé, que du bonheur.

Je l'ai vu devant moi sur le trottoir, je n'y ai pas prêté attention.

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vendredi 27 octobre 2006

Changer ?

Cela fait un peu plus d'un an maintenant. La date n'est pas très précise. Il y a d'abord eu des signes annonciateurs vers janvier 2005, quelque chose qui ne fonctionnait plus : angoisse diffuse, crises d'anxiété, le corps qui répond mal parfois. Et puis il y a eu quelques facteurs concrets : les difficultés professionnelles de plus en plus pressantes, une situation familiale malsaine (mon père hospitalisé en psychiatrie depuis longtemps, sa tentative de suicide). Jusqu'à l'été où j'ai perdu pied, sans doute ce qui m'est arrivé de mieux. J'ai fait moi aussi mon petit séjour en psychiatrie, et j'ai décidé que ce devait être le seul. Merci Papa, tu m'auras au moins montré ce qu'il ne faut pas faire. On m'a dit que je n'étais pas dépressif comme l'est mon père, j'ai pensé que ça pouvait bien être un mensonge mais j'ai décidé d'y croire. J'ai compris que j'avais traîné trop longtemps ces boulets accrochés à mes pieds, de plus en plus lourds, sans oser les regarder. Ce n'était pas le bon moment, c'était même le pire moment professionnellement parlant, mais c'était le moment. Alors j'ai changé. Il fallait détourner le lit de la rivière, cette vie qui coulait dans une mauvaise direction, pas vers moi. Il fallait tout casser ou presque, reprendre quasiment à zéro. Il y a eu une prise de conscience des plus douloureuses, en novembre dernier. On ne côtoie pas la mort sans en garder des traces. Je me suis raccroché aux branches, instinct de survie. J'ai reconstruit morceau par morceau, lentement, laborieusement, maladroitement. Ai-je passé le plus dur ? Suis-je plus proche de mon point de départ ou d'arrivée ? Nul ne peut le dire, c'est la vieille histoire du verre à moitié plein ou à moitié vide. Ces temps-ci c'est la fin de quelque chose. Malheureusement je ne vois pas encore le début d'autre chose, mais ça viendra j'espère. En attendant je peux lâcher ici quelques morceaux de cette histoire, il y a presque déjà prescription...

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mardi 26 septembre 2006

Perdu le fil

Depuis deux mois j'avais repris confiance, un peu. Je me sentais mieux, j'avais franchi un cap. J'étais plus détendu, plus ouvert (un peu), plus serein. Prudemment, je sentais les choses évoluer dans le bon sens. "Les choses", non, je sentais plutôt que moi j'évoluais dans le bon sens. Mais il restait, il reste encore du chemin à parcourir, des étapes à franchir. Et là, aujourd'hui, j'ai perdu le fil.

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