Ce matin je me suis réveillé en mauvais état. Je comprenais brutalement ce qui me tracassait de plus en plus depuis quelques jours, c'était assez violent. D'une certaine façon c'est rassurant de pouvoir attribuer une cause à l'inquiétude, mais c'est aussi douloureux de se prendre la réalité dans la tronche. J'ai eu du mal à commencer la journée. Je me suis dit que ce serait une journée modeste, que j'essaierai juste de faire mon boulot correctement, sans trop cogiter, sans faire de zèle, et si possible de voir des gens pour ne pas trop perdre les pédales. C'est ce que j'ai fait. Je m'étais dit que le but c'était d'arriver sans trop de casse à la fin de journée, et là j'aurais la soirée pour décompresser, pour m'écouter, pour laisser venir les émotions, pour "lâcher du lest". Je me doutais que j'aurais besoin de ce moment de solitude pour me retrouver, peut-être un moment un peu difficile mais nécessaire pour repartir "neuf".
Mot clé - Chutes
vendredi 13 juillet 2007
Le combat ordinaire
Par Ermo le vendredi 13 juillet 2007, 23h36 - Attention fragile
samedi 17 juin 2006
Maladresse
Par Ermo le samedi 17 juin 2006, 23h42 - Expériences
Balourdise, gaucherie, inhabileté. Ma propre maladresse ne cesse de me surprendre. Parvenir à ne dire que des choses désagréables à une personne qu'on apprécie particulièrement et qu'on voudrait aider, faut le faire. Surtout quand on a plutôt tendance à fermer sa gueule. Mais voilà, on n'est pas à l'abri d'un petit accès de spontanéité. Au mauvais moment, avec la mauvaise personne, les mauvaises paroles. Rien de grave au demeurant, c'est le genre de coup qu'on sait plus ou moins rattraper, lorsqu'on est un grand maladroit reconnu comme tel. Avec un peu de recul, c'est tout de même amusant ces petites fautes de communication.
vendredi 12 mai 2006
Tomber ou pas
Par Ermo le vendredi 12 mai 2006, 22h03 - Attention fragile
Tout le monde a déjà vu l'un de ces dessins animés où un personnage finit par marcher ou courir dans le vide : parfois par distraction, souvent à cause d'un évènement quelconque qui mobilise toute son attention, une poursuite par exemple, et voilà le personnage qui continue à avancer dans le vide après être arrivé au bord de la falaise ou du toit d'un bâtiment, comme si de rien n'était. Il avance alors exactement comme sur la terre ferme pendant quelques temps, et puis survient la prise de conscience. Parfois c'est plus subtil, il y a d'abord un doute : on voit le personnage se poser la question, tâter fébrilement du pied autour de lui... Puis baisser la tête pour vérifier. Et là c'est le drame : il regarde en bas, réalise qu'il est dans le vide et qu'il est physiquement impossible de rester en suspension dans les airs. C'est seulement à cet instant qu'il tombe, et la chute est comme il se doit vertigineuse, longue, brutale et douloureuse à l'arrivée.