Ermo

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vendredi 13 juillet 2007

Le combat ordinaire

Ce matin je me suis réveillé en mauvais état. Je comprenais brutalement ce qui me tracassait de plus en plus depuis quelques jours, c'était assez violent. D'une certaine façon c'est rassurant de pouvoir attribuer une cause à l'inquiétude, mais c'est aussi douloureux de se prendre la réalité dans la tronche. J'ai eu du mal à commencer la journée. Je me suis dit que ce serait une journée modeste, que j'essaierai juste de faire mon boulot correctement, sans trop cogiter, sans faire de zèle, et si possible de voir des gens pour ne pas trop perdre les pédales. C'est ce que j'ai fait. Je m'étais dit que le but c'était d'arriver sans trop de casse à la fin de journée, et là j'aurais la soirée pour décompresser, pour m'écouter, pour laisser venir les émotions, pour "lâcher du lest". Je me doutais que j'aurais besoin de ce moment de solitude pour me retrouver, peut-être un moment un peu difficile mais nécessaire pour repartir "neuf".

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mercredi 31 janvier 2007

Les jeux sont faits, rien ne va plus

C'est un peu comme une grosse baffe dans la gueule, une genre à t'envoyer rouler par terre. Sauf que ça se passe seulement dans la tête, la mienne en l'occurence. Un gros coup de déprime, qui me tombe dessus sans prévenir. Un peu comme d'habitude : mal au bide, angoisse, léger vertige, sensation de froid, les repères qui disparaissent (que fais-je, que dois-je faire ? partir, rester ? s'occuper, se reposer ?). Presqu'à chaque fois ça commence par une sensation physique de malaise, je me sens "malade" d'une façon ou d'une autre. Quand l'esprit ne veut pas voir qu'il y a un problème, le corps morfle. C'est assez bien foutu quand on y pense, ça fonctionne comme le sifflement d'une cocotte minute : la souffrance physique remplace le sifflement, pour demander l'intervention urgente qui doit éviter l'explosion.

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jeudi 16 novembre 2006

Autrui

De nouveau ce vide glaçant qui m'envahit. J'ai sans doute encore fait quelque chose de travers. Ma petite cervelle se met à tourner en boucle : la perte de mon grand-père ? cet entretien professionnel qui ne s'est pas très bien passé ? le fait que je n'ai pas rempli les objectifs que je m'étais fixés (y en a un paquet) ? Manque de communication ? Comme à chaque fois, j'hésite à prendre un médoc pour me calmer. Je n'ai jamais trouvé la bonne réponse à cette question : si j'en prends, j'ai l'impression de céder à la facilité et je ne suis pas content de moi après. Si je n'en prends pas, je m'inflige une souffrance certes supportable mais peut-être inutile (ou peut-être pas), ça a un côté un peu masochiste. Bref. Comme ça fait longtemps que je n'en ai pas pris, j'essaie de m'en passer.

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vendredi 19 mai 2006

Sous lysanxia

La magie des médocs, c'est dingue. Y a pas deux heures j'étais à gamberger sur quelques joyeuses pensées du style je préfererais être mort, et puis me voilà gentiment tranquille, serein. Sans doute que le fait d'avoir encore une fois raconté ma pauvre petite vie misérable à un inconnu au téléphone n'y est pas pour rien non plus. L'était pas franchement sympa le gars, d'ailleurs. Mais j'aime bien ça finalement qu'on m'engueule un peu pour pas me laisser mariner dans ma sauce dégueulasse. Bref, maintenant je suis cool, comme on dit quand on est jeune.

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