Ermo

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jeudi 30 août 2007

Struggle for life

De tout temps, l'être humain a dû lutter. L'Histoire, la mythologie, les religions, l'inconscient collectif de toutes les cultures du monde sont remplis de ces combats héroïques opposant l'Homme à l'adversité. L'humanité s'est construite sur une succession d'affrontements violents, au cours desquels l'Homme a souvent fait preuve, non sans efficacité, de ces deux aptitudes paradoxales qui le caractérisent : l'intelligence et la bestialité. Depuis l'aube de l'humanité avec la chasse à l'aurochs, jusqu'à la sublimation fictionnelle du perpétuel combat moral du bien contre le mal, dont la représentation la plus aboutie demeure sans conteste le duel de Luke Skywalker et Dark Vador, en passant par ce gros débile de Goliath même pas foutu de ratatiner le frêle David (inventeur du lance-pierre), l'Homme lutte pour sa survie dans un monde hostile.

Parmi ces grands combats qui remettent encore et toujours en question l'Humanité, qui obligent l'être humain à renouer avec ses lointains instincts sauvages et violents pour le salut de son prochain ou pour sauver ses miches, il en est un, entre les glorieuses guerres d'antan des vrais croyants contre les méchants hérétiques, la compétition footballistique et la lutte du monde libre contre ses ennemis d'hier et d'aujourd'hui (principalement communistes, nazistes, islamistes et alpinistes), il en est un, disais-je tout en réalisant l'urgente nécessité de trouver une fin à cette phrase qui restera sans nul doute dans les annales de la littérature, il en est un qui symbolise avec une extrême justesse l'essence et la beauté de cette constance humaine dans la castagne :

l'éternel et sanglant affrontement de l'Homme et du Moustique.

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dimanche 24 septembre 2006

Flic floc

Je l'ai même pas fait exprès, je rentrais chez moi normalement. Mais je suis bien content. Les premières gouttes m'ont tout de suite paru convaincantes, on sentait qu'elles tombaient avec détermination. J'ai sorti mon k-way : quand j'ai mon sac je trimballe presque toujours mon k-way dedans, par optimisme. Non vraiment, sans ironie : certains ont toujours leurs lunettes de soleil par optimisme, moi c'est le k-way.

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lundi 19 juin 2006

Tentative de mise au point

Cher lecteur imaginaire, au secours !

Y a maintenant de vraies gens qui viennent dans mon blog, c'est dingue. Et pas seulement des qui passent et qui s'enfuient bien vite, y en a même qui cherchent à communiquer, quelle horreur ! Puisqu'il le faut, dissipons les éventuels malentendus.

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vendredi 9 juin 2006

Monsieur Grosse Fatigue

Cher lecteur imaginaire,

aujourd'hui ça fait un peu plus d'un mois que j'ai commencé mon blog, t'as remarqué ? Rassure-toi, tu es toujours mon unique fan, et tu es toujours imaginaire, mes statistiques me le confirment chaque jour. A part quelques robots égarés qui passent par hasard et moi-même, y a pas un chat.

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vendredi 19 mai 2006

Sous lysanxia

La magie des médocs, c'est dingue. Y a pas deux heures j'étais à gamberger sur quelques joyeuses pensées du style je préfererais être mort, et puis me voilà gentiment tranquille, serein. Sans doute que le fait d'avoir encore une fois raconté ma pauvre petite vie misérable à un inconnu au téléphone n'y est pas pour rien non plus. L'était pas franchement sympa le gars, d'ailleurs. Mais j'aime bien ça finalement qu'on m'engueule un peu pour pas me laisser mariner dans ma sauce dégueulasse. Bref, maintenant je suis cool, comme on dit quand on est jeune.

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jeudi 18 mai 2006

Une seule bière

Il était une fois, dans un pays merveilleusement lointain, un type qui s'appelait Pierrot, mais il aurait aussi pu s'appeler Robert comme tout le monde. Pierrot vivait tout là-haut sur la montagne blanche, avec ses moutons, son chien et sa bite. D'ailleurs il avait aussi un couteau. Pierrot s'ennuyait ferme sur sa montagne blanche de mes deux, ou plutôt comme il disait lui-même avec le vocabulaire un peu rude qui sied aux gens solitaires et bourrus : "Putain qu'est-ce que je me fais chier."

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