Dans un premier temps, je m'étais dit que j'allais poursuivre "mes mémoires". Mais faut dire que dans ma vraie vie il n'y a pas énormément de trucs rigolos à raconter. Ou alors je les oubliés, ce qui serait con. Tu me diras, y a qu'à en inventer. Comme disait je sais plus qui : "on s'en fout que t'aies pris ces trains ou pas, ce qui compte c'est que tu nous fasses voyager".

J'avais aussi envisagé le genre délire sans queue ni tête, un peu comme ça. C'est pas trop dur et même assez amusant à écrire. C'est du vent, mais le vent n'est pas toujours désagréable. Je pouvais aussi dire une ou deux choses plus personnelles, mais je voulais éviter d'encore emmerder mon monde avec des idées noires (d'ailleurs j'ai réalisé récemment que je me traîne une image de dépressif dans mon entourage, c'est assez inquiétant. Faudrait que j'arrête de ne pas faire semblant d'être joyeux, peut-être). Autrement y a aussi des idées que j'ose pas raconter, de crainte de devenir trop facilement reconnaissable (par exemple, si je raconte une anecdote rapport à la messe que j'ai célébrée ce matin au Vatican devant mes évêques, tu vas deviner que je suis le pape. Et merde, je me suis trahi).

Bref, je manquais d'inspiration mais je souhaitais étancher ta soif avide de me lire, cher lecteur ou chère lecteuse. Oui, je sais que "étancher ta soif avide" c'est un peu trop. Oui, je sais aussi que le féminin de "lecteur" n'est pas "lecteuse". Mais aujourd'hui c'est comme ça et pas autrement, na. Tu comprendras la cause de ma mauvaise humeur si tu lis la suite.

Mais en me branchant tout guilleret sur mon blog, je découvre (avec horreur, comme il se doit) une méchante quantité de spams envahissant mes commentaires. Donc je commence par passer une bonne heure à virer ces cochonneries (qui n'en étaient pas d'ailleurs, la mode étant aux jeux d'argents online) et à régler maladroitement les paramètres de mon anti-spam. C'était chiant, et après tout ça eh ben j'en avais marre. C'est la raison pour laquelle, ami lecteur ou amie lecteuse, il faudra malheureusement te contenter de ça.

Et tu connais pas la meilleure ? Après avoir tapé approximativement ces quelques pauvres lignes dans mon petit blog à moi, un peu fatigué et aigri à cause de ces foutus spams, j'effectue une fausse manoeuvre très amusante qui me fait perdre tout ce que j'avais écrit. Ce que tu es en train de lire, c'est la seconde version, dans laquelle je suis encore plus fatigué et aigri que dans la première. C'est dommage, la première version c'était un vrai chef d'oeuvre ! Non je déconne, c'était juste un peu moins pire que celle-ci.